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EMBRÉVER,(EMBREVER, EMBRÉVER) verbe trans.
TECHNOL. Assembler deux pièces en faisant pénétrer une partie de l'une dans un évidement pratiqué dans l'autre. Synon. emboîter.La colonne porte un épaulement avec rainure, dans laquelle viennent s'embréver les panneaux de fonte (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 139).Le lambris est dit d'assemblage parce que, dans tous les cas, les panneaux sont embrevés à rainure et languette avec les bâtis qui les encadrent (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,II, 1928, p. 101).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃bʀ əve], (j')embrève [ɑ ̃bʀ ε:v]. Conjug. Change [ə] muet du rad. en [ε] ouvert, écrit è accent grave devant syllabe muette. Var. embreuver, ds la plupart des dict. gén. : Lar. 19e-20e, Littré, DG, Guérin 1892, Rob., Quillet 1965. Noter la forme embréver (cf. ex. Viollet-Le-Duc, supra) : [ɑ ̃bʀeve] qui est aussi la vedette de DG. Étymol. et Hist. 1. Ca 1190 [ms. xiiies.] enbevrer « imbiber » (Herman, Bible, Richel. 1444, fo51 vods Gdf.); forme attestée jusqu'au xves. ds Gdf.; 2. 1223 technol. embevrer (Pièce de 1223, ap. d'Herbomez, Étude sur le dialecte du Tournaisis, p. 12 ds Gdf.), attesté au xiiies. au sens de « enfoncer » (ca 1225 Florence de Rome, 6062 ds T.-L.); à nouv. 1701 (Pomey, Dict. royal : embrever). Étant donné son apparition relativement tardive, plutôt issu de abevrer, abreuver* par changement de préf., qu'issu d'un lat. vulg. *imbiberare formé à partir du class. imbibere « boire, absorber » de manière analogue à *abbiberare, v. abreuver.