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DÉSISTER (SE), verbe pronom.
A.− DR. [Avec un compl. introd. par de] Renoncer à (une procédure, une action engagée). Se désister d'une prétention, d'un appel, de sa demande. M. de Vauvert se désista de la poursuite (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 365):
On conta que, pendant l'instance, son fiancé, la voyant vivre en compagnie de mauvaises femmes, s'était désisté de sa demande en justice, renonçant à une promise si mal famée. A. France, Vie de Jeanne d'Arc,t. 1, 1908, p. 85.
B.− P. ext.
1. [À propos d'une candidature à une élection] Renoncer à sa candidature. Renard s'est désisté de sa candidature [à l'Académie Goncourt] (Léautaud, Journal littér.,2, 1907-09, p. 67).
Emploi abs. Il avait un concurrent sérieux en M. de Ballesdens, qui se désista en sa faveur, et fut élu par la suite (Brasillach, Corneille,1938, p. 258).Au second tour, au contraire, au scrutin « de ballottage », les candidats les moins favorisés se désistent (Vedel, Dr. constit.,1949, p. 149).
2. Littér. ou vieilli. Renoncer à (un bien concret, une prétention, un avantage moral). Le mépris est pour l'amant qui s'est désisté de l'attaque avant d'y être contraint par des moyens de force majeure (Stendhal, Abbesse Castro,1839, p. 223).Elle se désiste de tout à notre profit (Giraudoux, Folle,1944, II, p. 168).
Prononc. et Orth. : [deziste], (je me) désiste [dezist]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. xive-xves. désister de qqc. « renoncer à quelque chose » (Livre de Griseldis, ms Chartres 411, fo64 rods Gdf. Compl.); 1420 dr. pronom. (Roisin, Franchises, lois et coutumes de Lille, p. 190). Empr. au lat. class. desistere « s'abstenir de, renoncer à, cesser de ». Fréq. abs. littér. : 33.