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DÉPRÉCATIF, IVE, DÉPRÉCATOIRE, adj.
Qui a le caractère d'une déprécation. Les prières et les hymnes se composaient de ces formules déprécatives qui remplissent les Psaumes (Renan, Hist. peuple Isr.,t. 2, 1889, p. 67):
... quand est venu le moment de la prière déprécatoire, il m'a pris la main, l'a posée sur l'autel et, par trois fois, il a clamé : « Que les projets et que les desseins de l'ouvrier d'iniquité qui a fait l'envoûtement contre vous soient anéantis; ... » Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 180.
THÉOL. Forme déprécative. Manière d'administrer un sacrement en forme de prière. La forme de l'absolution (...) peut être déprécative (forme orientale) ou indicative (forme latine) (Théol. cath.t. 14, 11939, p. 570).
Rem. On rencontre ds la docum. l'adv. déprécativement. D'un ton doux, inclinant la tête déprécativement, pour atténuer ce que cette exigence avait d'excessif (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 278).
Prononc. et Orth. : [depʀekatif], fém. [-i:v]; seule transcr. de déprécatoire ds Littré et DG : dé-pré-ka-twār. Déprécatif ds Ac. 1694-1762. Étymol. et Hist. I. Déprécatif 1370 deprecatif ou depriant « qui a l'habitude de prier » (Nicole Oresme, Le Livre de Ethiques d'Aristote, éd. A. Menut, 78 c, p. 255); 1550 oraison deprecative (J. Le Blond, trad. de Th. Morus, L'Isle d'Utopie, L. II, 100 vods Hug.). II. Déprécatoire 1458 (Mistère du vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 3729). I empr. au b. lat. deprecativus « propre à fléchir par la prière » et « qui sert à prier, à implorer ». II empr. au lat. chrét. deprecatorius adj. « suppliant ». Fréq. abs. littér. : 2.