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DÉCHARNEMENT, subst. masc.
État de ce qui est décharné*.
A.− [En parlant d'une pers., d'un animal, ou d'une partie de leur corps] État d'extrême maigreur. Décharnement du visage. L'affreuse maigreur, (...) le décharnement de Jésus sur sa croix (Péguy, Porche myst.,1911, p. 225):
... je suis frappé du décharnement cadavéreux de sa figure autour des ailes de son nez, autour de sa bouche. Barrès doit avoir une maladie organique, doit être phtisique. Goncourt, Journal,1893, p. 489.
B.− P. anal. [En parlant d'une chose concr.] Fait d'être dépouillé des éléments les plus superflus ou les moins résistants, en accusant les lignes essentielles de son aspect extérieur. Tristesse des chemins sous les ciels gris d'hiver où le décharnement des arbres se profile (Régnier, Apaisement,1886, p. 42).Squelettes de ferraille, (...) décharnement de coffres à bielle, des rails (Giono, Triomphe vie,1941, p. 224).
[En parlant d'une chose abstr.] (Quasi-) synon. amaigrissement, appauvrissement, diminution.Ces récitals consacrés à Zulma comportaient, sans les justifier, la suppression ou le décharnement jusqu'au squelette des scènes où elle ne brillait pas (Arnoux, Zulma,1960, p. 302).
Prononc. : [deʃaʀnəmɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1845 (Besch.). Dér. de décharner*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 11.