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DÉCAMPEMENT, subst. masc.
A.− Domaine milit., vx.Action de lever le camp. [Villars] avait du moins pour se consoler l'honneur (...) du décampement de Marlborough (Sainte-Beuve, Caus. lundi,t. 13, 1851-62, p. 100).
P. anal. :
Fontenier était né à cheval, sa mère ayant accouché en caravane, (...) maintes errances équestres l'avaient habitué aux calvalcades sur les fleuves gelés et aux boute-selle dans le tohu-bohu nocturne des décampements au caravansérail... Morand, Fin de siècle,1957, p. 10.
P. métaph. En face d'une Europe atomisée ou envahie, ces rivages vacants [d'Afrique] seront couverts des dangereux débris du finistère occidental, éparpillés. Cela l'Europe ne le sait pas, mais on dirait qu'elle le pressent... Ses vacances volantes sous la tente sont plus qu'un sport, qu'une mode : elles préfigurent un grand décampement (Morand, Eau sous ponts,1954, p. 225).
B.− P. ext. Fuite précipitée. La stupéfaction du malheureux (...) et son décampement, et sa soudaine disparition dans le premier chemin venu (Goncourt, Journal,1891, p. 77).
Prononc. et Orth. : [dekɑ ̃pmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1611 descampement (Cotgr.). Dér. de décamper*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 31.