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DÉBELLATOIRE, adj.
Vx. Victorieux, triomphant. Arme débellatoire; arguments débellatoires (Besch.1845) :
Il écoutait, extasié, ces cris de triomphe : « L'étendard du souverain s'avance, voici que resplendit le mystère de la croix » et ces apostrophes débellatoires, ces clameurs d'allégresse : ... Huysmans, L'Oblat,t. 1, 1903, p. 45.
Rem. 1. Attesté également ds Lar. 19e-20eet Lar. Lang. fr. 2. La plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que Quillet 1965 et Lar. Lang. fr. enregistrent le verbe trans. débeller. Réduire, soumettre par la guerre. 3. On rencontre chez A. France, le subst. fém. débellation. Réduction, soumission. Ses paroles (...) avaient trait (...) à la débellation des Anglais (A. France, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 91). On peut (...) admettre le fait de cette Pucelle, surtout en regardant aux fins, qui sont la restitution du royaume à son roi et la très juste expulsion ou débellation de ses très obstinés ennemis (Id., ibid., p. 381).
Prononc. : [debεlatwa:ʀ], seule transcr. ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1532 (J. Marot, Voyage de Gênes, prol., éd. 1532 ds Gdf. Compl.). Empr. au b. lat. debellatorius « propre à dompter »; dér. de debellare « terminer la guerre par un combat, soumettre par les armes ». Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Gohin 1903, p. 306 (s.v. débeller).