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DISSIPATEUR, TRICE, subst. et adj.
Vieilli
I.− Emploi subst. Celui, celle qui dissipe son bien ou le bien qui lui est commis. C'est un dissipateur, un mange tout, un joueur! (Barrière, Capendu, Faux bonsh.,1856, III, 17, p. 125):
... le dissipateur a troqué sa mort contre toutes les jouissances de la vie, mais abondantes, mais fécondes! Au lieu de couler longtemps entre deux rives monotones, au fond d'un comptoir ou d'une étude, l'existence bouillonne et fuit comme un torrent. Balzac, La Peau de chagrin,1831, p. 179.
P. anal. Lamartine, c'est le Sardanapale de la poésie, un des plus grands dissipateurs des dons de Dieu (Sainte-Beuve, Poisons,1869, p. 79).
II.− Emploi adj. Dépensier, prodigue. Un gouvernement dissipateur. Une administration dissipatrice et fastueuse (Say, Écon. pol.,1832, p. 461).Ses mains étaient fort jolies, et je finis par supposer qu'elle les faisait soigner en cachette par la manucure du logis suspect et qu'elle ne l'avouait point pour ne pas paraître dissipatrice (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Soir, 1889, p. 1139).
Prononc. et Orth. : [disipatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1516 (Mir. histor. de Fr., Delb. Rec. ds DG); xvies. (Les Triomphes de Pétrarque, trad. du baron d'Oppède, fo86 ds Lac.); 1606 dissipateur de biens (Nicot); 1770 adj. (Raynal, Hist. Phil., IV, 1 ds Littré). Empr. au b. lat.dissipator « destructeur » (fig.); a évincé le m. fr. dissipeor (xive-xvies. ds Gdf.), dér. de dissiper*, suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 38.