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DEMI-VOIX (À), loc. adv.
En parlant à voix basse, en baissant le son. Parler, dire, reprendre à demi-voix. Tangrouille pleurait. − Si j'avais eu du cœur, murmura-t-il à demi-voix, je serais demeuré avec lui (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 209).
Rem. La compar. des fréq. rel. par demi-siècles pour demi-voix (à) et mi-voix (à) montre un renversement complet de tendance :
XIXe s.
XXe s.
1re moitié
2e moitié
1re moitié
2e moitié
à demi-voix
817
1897
1173
259
à mi-voix
94
476
1526
1850
Si l'on considère l'usage des aut. dans les 2 demi-siècles extrêmes, le phénomène est encore plus net. Dans le 1erdemi-siècle du xixes. (1789-1849), 31 aut. emploient à demi-voix, 2 emploient à mi-voix : Brizeux et Dusaulx; 5 hésitent entre les 2 usages : Balzac, Banville, Hugo, Sainte-Beuve, Stendhal. Dans le 2edemi-siècle du xxes. (1919-1964), 53 aut. emploient à mi-voix, 6 emploient à demi-voix : Abellio, T. Bernard, Bousquet, Gyp, Lacretelle, Valéry; 8 hésitent entre les 2 usages : Barrès, Claudel, Colette, Gide, Giraudoux, Malègue, Pagnol, Paulhan.
Prononc. : [d(ə)mivwa]. Étymol. et Hist. 1787 (Caylus, Œuvres badines, éd. Garnier, X, 339). Composé de demi* et de voix*. Fréq. abs. littér. : 630. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 817, b) 1 897; xxes. : a) 1 173, b) 259.