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DÉFECTION, subst. fém.
Fait d'abandonner ce à quoi on était lié (parti, opinion, alliés, cause). Défection générale, massive; défection d'un allié; faire défection. Synon. apostasie, désertion, trahison.La partie dura jusqu'à onze heures. Il y eut deux défections : le baron et le chevalier s'endormirent dans leurs fauteuils respectifs (Balzac, Béatrix,1839-45, p. 167).Il s'apprête à raconter le plus haut qu'il pourra mon lâchage, ma défection (Gide, Journal,1933, p. 1170):
Le commandant de la 2earmée me fit un tableau très noir de la situation de son armée : il y avait eu de graves défections dans un de ses corps d'armée; des troupes s'étaient débandées. Joffre, Mémoires,t. 1, 1931, p. 408.
Rem. 1. Ac. 1798, Besch. 1845, Lar. 19e-20e, Littré, Rob. attestent le sens vx de « éclipse ». 2. Lar. 19-20e, Littré, Guérin 1892, Rob. et la docum. attestent le dér. défectionnaire, adj. Qui fait défection. L'armée avec laquelle Annibal envahit l'Italie se compose de Numides, d'Espagnols, de Gaulois, d'alliés défectionnaires des Romains (Proudhon, Guerre et Paix, 1861, p. 235). Emploi subst. Elle [la France] réprouvera la mémoire du défectionnaire de Lyon (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 323).
Prononc. et Orth. : [defεksjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 « défaut, défaillance » (Horn, éd. M. K. Pope, 2445 : Ne pris pas feu d'estreim, tost fet defectiun); 2. 1680 « action d'abandonner une cause, un parti » (Rich.); 3. [av. 1850 « fait de ne pas se trouver où l'on est attendu » (Balzac d'apr. Lar. Lang. fr.)]; 1959 (Cocteau, Poésie critique 1, p. 80 : Je sentais renaître en moi l'âme de mon grand-père, féroce sur le chapitre du dîner de famille. La moindre défection me faisait froncer les sourcils). Empr. au lat. class. defectio « défection, désertion ». Fréq. abs. littér. : 183.