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DÉHISCENCE, subst. fém.
Séparation naturelle; ouverture spontanée.
A.− Domaines techn.
1. BOT. Fonction de certains organes végétaux qui s'ouvrent sans se déchirer à certaines époques pour libérer leur contenu : fruit, graine, pollen ou spore. Déhiscence operculée, poricide; fentes de déhiscence. C'est surtout par leurs fruits, des capsules à déhiscence soit septicide, soit loculicide et d'autre part des baies, que les Liliacées diffèrent les unes des autres quand on les classe (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 2, 1931, p. 306).
2. BIOL. Libération d'un ovule par l'ovaire. Déhiscence de l'œuf. Le tissu ovarien (...), donne chaque mois une déhiscence ovulaire et un corps jaune (Apert dsNouv. Traité Méd.,fasc. 8, 1925, p. 375).
B.− P. anal. ou p. métaph., littér. Séparation.
1. [En parlant de choses concr.] Rare, p. plaisant. Les ordures déboulèrent de la boîte métallique et churent en trombe dans la poubelle (...) une odeur molle et parasitaire accompagna cette déhiscence (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 9).
2. [En parlant des sentiments, des réalités humaines] Encore un mois et la maison sera presque vide. Je ne peux quand même y songer sans un serrement de cœur. C'est l'époque de la déhiscence, comme dirait M. Bonnier : le fruit s'ouvre et les graines sautent (Duhamel, Terre promise,1934, p. 242):
La puberté et la post-puberté, de dix-huit à vingt ans, marquent l'âge où l'adolescent doit se détacher par une sorte de déhiscence non pas de la famille en soi mais de cette communauté caduque qui fut la forme infantile de ses rapports familiaux. Mounier, Traité du caractère,1946, p. 103.
Prononc. et Orth. : [deisɑ ̃:s]. [ss] double ds Land. 1834, Nod. 1844, Littré, DG, et comme var. [s] simple ds Barbeau-Rodhe 1930. Admis ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1798 (L. C. Richard, Dict. élémentaire de bot.); 1802 (Bulliard, Dict. élémentaire de bot., Paris, Fuchs). Dér. de déhiscent*; suff. -ence, v. -ance. Fréq. abs. littér. : 8.