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DÉFRAÎCHIR, verbe trans.
[Le compl. désigne des pers. ou des choses]
A.− Emploi trans.
1. Faire perdre son apparence primitive, l'aspect du neuf; priver de sa fraîcheur, de son éclat. Défraîchir une robe, une coiffure. Synon. décatir, faner, flétrir; anton. rafraîchir.Un nettoyage général à la planche, que tous les procédés divers ne manquent pas de défraîchir, quand on en abuse (Lalanne, Grav. eau-forte,1866, p. 54).
2. P. métaph. Faire perdre son caractère inédit, sa grâce naturelle, etc. Il [Mozart] sait de quoi le sujet [d'une variation] est capable. Il refuse de le forcer; il aurait honte de le défraîchir (Ghéon, Promenades Mozart,1932, p. 403).
B.− Emploi pronom. à sens passif. Être privé de sa fraîcheur. C'est d'ailleurs le propre de ce genre d'aventures que de vieillir très vite, de se défraîchir (Colette, Képi,1943, p. 123).Comme le voyageur qui descend à terre dans une île inconnue (...) respirant l'air divin de légèreté qui pour lui n'aura pas le temps de se défraîchir (Gracq, Beau tén.,1945, p. 130).
Rem. On rencontre ds la docum. défraîchissement, subst. masc. Action de se défraîchir; résultat de cette action. Combien j'ai enlaidi et vieilli depuis quelques mois! (...) décoloration de la barbe, défraîchissement de la peau (Amiel, Journal, 1866, p. 372).
Prononc. et Orth. : [defʀ ε ʃi:ʀ], (je) défraîchis [defʀ ε ʃi]. [e] fermé à la 2esyll. par harmonis. vocalique ds Pt Rob. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1863 (Littré). Dér. de frais, fraîche*; préf. dé-*; dés. -ir. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Darm. 1877, p. 136.