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DÉCANILLER, verbe intrans.
Pop. S'en aller malgré soi et sans demander son reste. Si ça plaît à Monsieur de Maillebois de déguerpir, c'est pas une raison pour que je décanille, moi (La Varende, Heur. humbles,« Va-de-bon-Cœur », 1942, p. 89).Attends voir comme j'le f'rais décaniller du pajot, si seulement j'étais là (Barbusse, Feu,1916, p. 25).
Prononc. : [dekanije], (je) décanille [dekanij]. Étymol. et Hist. 1792 (Marat ds Brunot t. 10, 1repartie, p. 225). Prob. empr. au lyonnais se décanilli « se hâter de fuir » (Du Puitsp.), lui-même dér. avec préf. dé-* de canilles « jambes (emploi comique) » (ibid.) lui-même dim. de cannes* attesté au sens de « jambes » dans l'arg. franco-prov. (FEW t. 2, p. 203a). Fréq. abs. littér. : 14.
DÉR.
Décanillage, subst. masc.Action de décaniller. Attesté ds Guérin 1892; cf. également J. Richepin, Le Pavé, 1883, p. 64. 1reattest. 1883 id.; de décaniller, suff. -age*.
BBG. − Sain. Lang. par. 1920, p. 307.