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DÉBRIDÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de débrider*.
II.− Emploi adj.
A.− [Appliqué à un animal] Qui est débarrassé de sa bride. Un âne met son énorme figure débridée dans les herbes (Barrès, Voy. Sparte,1906, p. 133).
B.− P. anal.
1. CHIR. [En parlant d'une plaie, d'un abcès, etc.] Dont les brides ont été enlevées par incision.
Au fig. Toutes ses plaies, enfin débridées, la conscience pardonnée achève d'éliminer le remords (Malègue, Augustin,t. 1, 1933, p. 16).
2. HABILL. [En parlant d'un vêtement, d'un chapeau] Dont les brides ne sont plus attachées; dénoué, défait. Son chapeau débridé (A. France, J. Servien,1882, p. 52).La chemise ouverte, la cravate débridée, flottante (A. Daudet, Trente ans Paris,1888, p. 254).
C.− Au fig. [Appliqué à une pers., à son comportement, aux manifestations de son tempérament] Libéré de toute contrainte. Instincts débridés :
[Je lui ai expliqué] que j'avais pris en aversion les études, les écoles, l'érudition, le commentaire, le bavardage, et que cette horreur avait la violence d'un instinct de défense, de conservation! J'étais débridé! Je lui ai dit : « Tout ça pèse sur moi, Monsieur, tout ça m'étouffe, tout ça dévie mon véritable élan! » Martin du Gard, Les Thibault,La Sorellina, 1928, p. 1234.
Fréq. abs. littér. : 63.