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CULMINER, verbe intrans.
A.− [Dans l'espace]
1. GÉOGR. [Le suj. désigne un massif, une chaîne de montagnes] Atteindre la hauteur maximale, son point culminant*. Brusquement (...) les Pyrénées, qui viennent de culminer au Canigou, expirent en pleine force (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr.,1908, p. 355).À travers des montagnes culminant à 2 400 mètres, dans la neige ou sous la pluie (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 267).
2. ASTRON. [Le suj. désigne un astre] Passer par le point le plus élevé de sa trajectoire au-dessus de l'horizon. Anton. baisser, décliner, descendre :
... on a introduit une heure semblable, appelée heure normale, pour certains groupes de pays. Dès lors les horloges de ces pays sonnent bien à la même heure midi mais le soleil ne culmine pas partout à cette heure-là. Beer, Introd. à l'astrol.,1939, p. 41.
P. métaph. L'instant sans prix où culmine l'étoile [de Napoléon] (Valéry, Variété IV,1938, p. 120).
B.− Au fig. Atteindre son plus haut degré, son maximum.
1. [De quantité] Synon. plafonner.Avec la guerre et l'invasion, elles [les exécutions populaires] se multiplièrent et culminèrent à Paris par les massacres de septembre (Lefebvre, Révol. fr.,1963, p. 415).L'Allemagne (...) atteignait 8 millions de tonnes de minerai en 1895 et culminait à 28 millions de tonnes en 1913 (Lesourd, Gérard, Hist. écon.,1966, p. 334).
2. [D'intensité, de perfection] Culminer dans.L'étude du caractère culmine dans l'étude de l'action, dont la perspective commande toutes les autres (Mounier, Traité caract.,1946, p. 395).Mon égoïsme culminait dans mes générosités (Camus, Chute,1956, p. 1517).
Emploi abs. La culture du romantique peut devenir du classique (...), culminer, s'achever, se couronner en classique (Péguy, V.-M., comte Hugo,1910, p. 836).La lutte culmine avec la réunion au Palais-Bourbon (...) des soixante-dix membres de l'amicale parlementaire agricole (Meynaud, Groupes pression Fr.,1958, p. 163).
Prononc. et Orth. : [kylmine], (je) culmine [kylmin]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1708 astron. point culminant (Fur.); 1752 (Trév.); 1751 culminer (Volt., Siècle de Louis XIV, 9 ds Littré); b) 1823 point culminant « point le plus élevé » (Boiste); 1832 géogr. point culminant (Raymond); 1907 géogr. culminer (Nouv. Lar. ill. Suppl.); 2. 1845 fig. part. passé adj. « éminent, supérieur » (Besch.); 1897 culminer « atteindre son maximum » (Bloy, Femme pauvre, I, p. 88 ds Rob.). Empr. au b. lat. culminare « mettre le comble », dér. du lat. culmen (culmen*). Fréq. abs. littér. : 53. Bbg. Le Breton Grandmaison. Lang. de l'astrol. Vie Lang. 1972, p. 276.