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CRICKET, subst. masc.
JEUX. [En Angleterre et dans qq. pays du Commonwealth] Sport d'équipe, très populaire, se jouant à l'aide de battes de bois, de balles et guichets. Match, partie de cricket :
On est reparti à travers champs (...) près des baraquements écossais, on a croisé la promenade des gniards du « Hopeful College ». Ils s'en allaient au cricket de l'autre côté de la vallée. Ils emportaient leurs battoirs et les « wickets » et les arceaux... Céline, Mort à crédit,1936, p. 322.
P. compar. La conversation britannique est un jeu comme le cricket ou la boxe : les allusions personnelles sont interdites comme les coups au-dessous de la ceinture (Maurois, Silences Bramble,1918, p. 60).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Cricket-club, subst. masc. Société de cricketeurs. Attesté ds Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Quillet 1965. b) Cricketeur, subst. masc. Amateur de cricket. Attesté ds Lar. 19e-Lar. encyclop., Guérin 1892, Quillet 1965. Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. signalent qu'on écrit aussi à l'anglaise cricketer.
Prononc. : [kʀikεt] ou [kʀikε]. [t] final se prononce ds Littré, Pt Rob., Dub., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; il ne se prononce pas ds DG, Passy 1914 et Warn. 1968; il est facultatif ds Barbeau-Rodhe 1930. D'apr. Mart. Comment prononce 1913, p. 327, le t ne se prononce plus parce que le mot est assez francisé. Homon. criquet. Étymol. et Hist. 1728 (C. de Saussure, Lettres et voyages, p. 298 ds Mack. t. 1, p. 165 : Les Anglois aiment beaucoup aussi un jeu qu'ils appellent le cricket). Angl. cricket (creckett 1598 ds NED) peut-être empr. au m. fr. criquet « bâton planté en terre, servant de but au jeu de boules » (1478 ds Gdf.), [les guichets du cricket sont constitués par des bâtons], se rattachant à l'onomat. krikk- exprimant un bruit sec, d'où l'idée de ce qui se brise, ce qui pointe, émerge comme un bâton planté en terre (FEW t. 2, p. 1338b). Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Bonn. 1920, p. 41.