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CREDO, subst. masc.
A.− RELIG. CATH. Prière contenant un abrégé des principaux dogmes que l'Église catholique enseigne et constituant une profession de foi. Credo de saint Athanase (Claudel, Corona Benignitatis,1915, p. 464).
a) Celui qui est récité au baptême et dans les prières. Synon. symbole des Apôtres (cf. Zola, Terre, 1887, p. 277).On dit un pater, un ave et un credo (Pourrat, Gaspard,1922, p. 57).
b) Credo de la messe. Celui qui est récité ou chanté à la messe. Synon. symbole de Nicée :
1. Mais ce fut quand le credo s'éleva, que Durtal put s'exalter à l'aise. Il ne l'avait pas encore entendu aussi autoritaire et aussi imposant; il s'avançait, chanté à l'unisson, déroulait la lente procession des dogmes, en des sons étoffés, rigides, d'un violet presque obscur, d'un rouge presque noir, s'éclaircissait à peine à la fin alors qu'il expirait en un long, en un plaintif amen. Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 218.
P. méton. Le moment de la messe où il se récite ou se chante. Arriver au credo (cf. Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 289).
B.− P. ext. Principes que l'on estime essentiels (en littérature, en politique) et sur lesquels on fonde son opinion ou règle sa conduite (cf. bréviaire B) :
2. ... j'ai forgé l'adjectif surréaliste qui (...) définit assez bien une tendance de l'art qui (...) n'a du moins jamais servi à formuler aucun credo, aucune affirmation artistique et littéraire. Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias,1918, p. 865.
Prononc. et Orth. : [kʀedo]. e sans accent se prononce [e] fermé dans les mots lat. suiv. : credo, deleatur, deliquium, delirium tremens, de profundis, desideratum, nota bene, requiem, secundo, semen contra, te deum, veni mecum, veto (cf. Buben 1935, § 20). Ds Ac. 1798-1932. Ds Gattel 1841, s.v. crédo (cf. aussi L. Hourtiq, Hist. gén. de l'Art, La France, 1914, p. 302). Le plur., rare, ne s'emploie qu'au sens B; il ne prend pas de s (cf. R. Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1264). Étymol. et Hist. 1. Ca 1190 fém. « symbole des Apôtres contenant les articles fondamentaux de la foi catholique » (Roman de Renart, éd. M. Roques, XI, 11687); 2. p. ext. 1771 « ce que quelqu'un prend pour base de ses opinions » credo philosophique (Linguet, Réponse aux docteurs modernes, I, p. 83 ds Proschwitz). Lat. chrét. credo « je crois » premier mot du symbole des Apôtres, employé comme subst. au sens 1 dep. le viiies. ds Latham. Fréq. abs. littér. : 186. Bbg. Rog. 1965, p. 102. − Sain. Lang. par. 1920, p. 417.