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COURTE-QUEUE, adj. et subst.
A.− ZOOLOGIE
1. Adj. et subst. masc. Chien ou cheval courtaud, qui a la queue courte. Il [Ernest] montait, à l'anglaise, une longue haridelle, courte-queue, bien efflanquée (Jouy, Hermite,t. 4, 1813, p. 96).
− P. ext. Tout animal à courte queue. Avait-il [le lièvre] été créé tel, ce courte-queue, ce poil-de-chaume (Jammes, Roman du lièvre,1903, p. 16).
2. Subst. fém. Tortue à courte queue.
B.− BOT. ou HORTIC. Variété de cerise, à courte queue, plus communément appelée cerise de Montmorency.
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr., Besch. 1845, Littré, DG, Guérin 1892 et Quillet 1965.
Prononc. et Orth. : [kuʀtəkø]. Au plur. des courtes-queues. Étymol. et Hist. [1660 (Oudin, 2epart., sans précision de sens)]; 1. 1787 « tortue à queue courte » (Encyclop. méthod., Hist. nat., t. 2, Animaux quadrupèdes, ovipares et les serpens); 1803 (Boiste); 2. 1793 « variété de cerise » (Encyclop. méthod. d'apr. DG); 1845 (Besch.). Composé de courte (court1*) et de queue*. Fréq. abs. littér. : 2.