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COSSER, verbe intrans.
Région. ou vx. [En parlant des ovins ou des caprins] Se heurter le front, la tête. Pareils à des béliers furieux qui cossent (Renard, Écorn.,1892, p. 232):
Le capripède répondit : − Mon fils, quand j'étais jeune, je ne mentais pas plus (...) que les boucs avec lesquels je cossais dans la joie de ma force. A. France, Le Puits de sainte Claire,1895, p. 31.
Rem. La docum. atteste, dans le même sens, la forme pronom. se cosser. Se heurter. [J'ai vu] deux boucs (...) se cosser à qui mieux mieux (Fabre, Barnabé, 1875, p. 198).
P. métaph. Heurter de front; lutter contre. Il ne fait point bon cosser avec telles gens (Courier, Pamphlets pol.,Gaz. vill., 1823, p. 187).Cet ovin [Turelure] prêt à « cosser » contre tout obstacle (Colette, Jumelle,1938, p. 52).
Prononc. et Orth. : [kɔse]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1559 « heurter de la tête en poussant [en parlant d'animaux à cornes] » (Ronsard, Eclogue ds Œuvres, éd. P. Laumonier, t. X, p. 61); 2. 1823 au fig. « entrer en conflit » (Courier, loc. cit.). Empr. à l'ital. cozzare, attesté au sens 1 dep. 1300-1313 (Dante, Inferno ds Batt.) et au sens 2 dep. xves. (Lorenzo de Medici, ibid.), prob. dér. en -iare du gr. κ ο ́ π τ ε ι ν « pousser, frapper » (v. cotir; FEW t. 2, p. 1157 a). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Hope 1971, p. 184. − Wind 1928, p. 192.