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CORONAL, ALE, AUX, adj.
A.− Qui rappelle une couronne.
1. [P. anal. de forme avec une couronne]
a) Vx, BOT. Périanthe coronal. ,,Périanthe qui (...) enveloppe circulairement les organes sexuels en formant autour d'eux une sorte d'anneau ou de couronne`` (Besch. 1845). Attesté aussi ds Lar. 19e-20e, Littré, DG, Guérin 1892.
b) ANAT. Os coronal ou p. ell. coronal, subst. masc. Os situé à la partie antérieure du crâne et qui présente une légère courbe. (Quasi-) synon. (os) frontal.La manière seule dont les cheveux y sont implantés et répartis [sur la tête] (...) ne dépassant point certaines limites et s'arrêtant respectueusement autour du coronal (...) (Pommier, Athéisme,1857, p. 1177).
P. méton. Suture coronale. Suture qui, dans le premier âge, unit les deux moitiés de l'os coronal. (Quasi-) synon. suture frontale :
1. Des différents points du contour de l'os sphénoïdal partent les lignes qui séparent tous les os du crâne. La suture frontale ou coronale part d'un point très-voisin de son angle latéral supérieur, et revient au point correspondant de l'autre côté, après avoir coupé presque verticalement la voûte du crâne. C'est cette suture qui borne en arrière l'os qui forme le front et la voûte supérieure des orbites. Cet os nommé frontal est divisé dans les enfans... Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 2, 1805, p. 17.
2. [P. anal. de fonction; en parlant d'une chose] Littér. Qui couronne, termine, conclut. En fin de strophe, annonçant la strophe décisive, la strophe coronale (...) (Péguy, V.-M., Comte Hugo,1910, p. 758).
En partic. [Avec une idée de perfectionnement] Le réel achèvement de l'œuvre, comme un couronnement, comme une grâce particulière et coronale (Péguy, Clio,1914, p. 20).
B.− Spéc. Qui se rapporte à (une chose évoquant) une couronne.
1. ASTRON. Qui concerne la couronne solaire. Des oscillations du plasma coronal engendrées par le jet de corpuscules éjectés du soleil (E. Schatzman, Astrophysique,1963, p. 69).C'est à B. Lyot (...) que l'on doit (...) le filtre monochromatique polarisant (...) permettant la cinématographie des phénomènes chromosphériques et coronaux (Hist. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 528):
2. ... la couronne solaire est due à des phénomènes du même genre. La matière coronale serait constituée par de fines particules que la pression de radiation repousserait loin du soleil. La couronne serait donc parfaitement comparable aux queues des comètes. Quelle que soit l'extrême ténuité de la matière coronale, ce processus représente néanmoins pour le soleil une perte constante de substance. H. Poincaré, Leçons sur les hyp. cosmogoniques,1911, p. 245.
2. PHONÉT. Consonne coronale ou p. ell. coronale, subst. fém. ,,Consonne dont l'articulation est caractérisée par l'action de la langue dans sa partie appelée couronne (comprise entre la pointe et le dos) contre la voûte du palais`` (Mar. Lex. 1933); cf. aussi Mounin 1974.
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀ ɔnal], plur. [-no]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1314 anat. os coronal (H. de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos, § 167), attest. isolée; 1503 (Champier ds La Presse médicale, 1948, t. 56, p. 647); b) 1314 coronal subst. (H. de Mondeville, op. cit., § 158); 1503 coronale id. (Le Guidon en françois, 43 a ds Hug.), attest. isolées; 1754 coronal (Encyclop. t. 4, p. 260 a); 2. 1874 astron. adj. (Journal officiel ds Littré Suppl.). Empr. au lat. impérial coronalis « qui a rapport à une couronne ». Fréq. abs. littér. : 3.