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COROLLE, subst. fém.
A.− BOT. Partie de la fleur formée par l'ensemble de ses pétales, par opposition au calice. Corolle fermée; corolle de (ou à) cinq pétales; l'éclosion des corolles. La corolle contient une grande quantité de sucs fins destinés à la formation et à la nourriture des étamines et du pistil (Baudrillart, Nouv. Manuel forest.,trad. de Burgsdorf, 1808, p. 57):
1. Par moment, il [le corps humain] ressemble à une fleur : la flexion du torse imite la tige, le sourire des seins, de la tête et l'éclat de la chevelure répondent à l'épanouissement de la corolle. A. Rodin, L'Art,1911, p. 155.
SYNT. Corolle close, déclose, éclose, épanouie; corolle en coupe, en étoile; corolle dentelée, irrégulière, régulière; corolle dialypétale, gamopétale, monopétale, pentapétale, polypétale; corolle cruciforme, ligulée, papilionacée, roselée; le fond, la gorge, le limbe d'une corolle.
B.− [P. anal. de forme]
1. P. métaph. ou compar., littér. Sa lampe de chevet à corolle poussiéreuse (Colette, Chambre d'hôtel,1940, p. 19).Tandis que s'épanouissait, comme une marguerite blanche, la corolle d'un parachute (Vialar, Morts viv., 1947, p. 110):
2. Nous regardions la mer calme où des mouettes éparses flottaient comme des corolles blanches. Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 808.
Rem. Jammes (Robinsons, 1925, p. 10, 22) emploie corolle comme substitut orig. de fleur, plus cour, dans les textes littér., pour désigner, p. métaph., une jeune fille, et même, plus spéc., une jeune fille ayant conservé sa pureté virginale.
2. Usuel. [Souvent, en parlant d'une robe] Une jeune fille renversée, (...) les jupes en corolle chiffonnée autour de deux jambes aimables (Colette, Mais. Cl.,1922, p. 45):
3. Pendant les années qui suivirent la guerre et qui virent la résurrection de la « grande robe » du soir, celle-ci fut invariablement une robe « corolle » à jupe très large souvent soutenue par crinolines ou cerceaux. Le Figaro,29 nov. 1951, p. 11, col. 4.
TRAV. PUBL. Déversoir en corolle. Déversoir de crue évasé.
Rem. On trouve ds la docum. un ex. isolé de corollairement « en forme de corolle » (cf. corollairement étymol., dér. sous corollaire*).
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀ ɔl]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1740 lat. sc. corolla (Linné, Fundamenta botanica, 2eéd., p. 7, no90); [1749 corolle, Trév., d'apr. Dauzat 1973]; 1756 (Encyclop. t. 6, p. 854 b, s.v. fleur). Empr. au lat. class. corolla « petite couronne », diminutif de corona. Fréq. abs. littér. : 226 Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 349, b) 360; xxes. : a) 360, b) 357.