Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CORNARD, subst. masc.
A.− Fam. et péj. Homme qui porte des cornes (cf. corne I A 3 b), que sa femme trompe. Le plus fameux cornard du pays; faire son mari cornard. Synon. cocu :
Un de ces vastes meubles où les belles meunières de jadis devaient cacher leur galant quand les sonnailles des chevaux annonçaient dans la nuit le retour du jovial cornard. Aymé, Brûlebois,1926, p. 47.
Rem. Quelques dict. gén. mentionnent le subst. fém. cornardise, vx. État de cornard, de cocu. Synon. cocuage.
B.− Fam. et vx. Chauffard, automobiliste qui abuse de sa corne (cf. corne I C 2 b).
C.− Arg. (Saint-Cyr). Désordre à l'exercice. Faire du cornard (cf. Titeux, Saint-Cyr,1898, p. 633).P. ext. Erreur.
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀna:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1269-78 cornair « sot, niais » (J. de Meun, Roman de la Rose, éd. F. Lecoy, 4779); 2. 1608 cornard « (mari) trompé » (Jean de Schelandre, Tyr et Sidon, éd. Anc. Th. fr., t. VIII, p. 103); 3. av. 1857 « muni de cornes » (Béranger ds Littré). Dér. de corne*; suff. -ard*. Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. Goosse (A.). Le Pic et le wallon, source du jargon des coquillards. Cah. Lexicol. 1970, t. 16, p. 107. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 102. − Guiraud (P.). Le Jargon de la Coquille. Cah. Lexicol. 1967, t. 11, no2, p. 47. − Neuville. Les Traditions à travers le vocab. de St.-Cyr. R. de l'Éc. de St.-Cyr. 1974. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 104. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 107.