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COQUERELLE, subst. fém.;COQUERET1, subst. masc.
I.− Coquerelle ou coqueret,
A.− BOT. Plante de la famille des Solanacées caractérisée par ses fleurs jaunes et son fruit orange, ornemental. (Quasi-)synon. alkékenge physalis.Cf. alkékenge ex. 2.
P. anal. (couleur du vêtement), vx. Femme au service des chanoinesses de l'abbaye de Remiremont et faisant fonction d'aide-soignante :
L'Enfermière avait à son service et régentait douze coquerelles (coquerelles = cuisinières) à qui elle faisait instruction certains jours et auxquelles était dévolue la garde de jour comme de nuit des Dames malades et l'application de certains soins, cela allant jusqu'à rendre les derniers devoirs aux corps des Dames trépassées et à veiller lesdits jusqu'aux obsèques. J.-J. Bammert, L'Histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont 620-1791,Remiremont. Imp. Lalloz-Perrin, 1971, chap. 7.
B.− BOT. POP. Anémone (anémone pulsatille, etc.). (Attesté ds Guérin 1892 avec la graphie coqueret et ds Quillet 1965 avec les graphies coquerelle, coqueret).
II.− Coquerelle
A.− BOT. Noisette dans sa capsule verte. (Attesté ds Ac. Compl. 1842 et Pt Lar. 1906).
B.− BLAS. Meuble représentant des noisettes dans leur capsule, réunies par trois (l'une verticale, les deux autres horizontales). Et la façade fleurie de ces grands écussons décoratifs où s'épanouit toute la botanique du blason : (...) le tiercefeuille et la coquerelle (T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 278).
Prononc. et Orth. : [kɔkʀ εl]; [kɔkʀ ε]. Coquerelle est enregistré au plur. ds Ac. 1762; cf. aussi Land. 1834 et Gattel 1841; Besch. 1845 écrit la vedette au sing. et au pluriel. Étymol. et Hist. I. [1256 coquerelle nom propre d'une femme (Cartulaire de Compiègne, 2, 438 ds Bambeck Boden, p. 10)]; 1. 1544 coquerette (L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus epitome, 38 d'apr. Arveiller ds R. Ling. rom., t. 34, p. 179); 1545 coqueret jaune et blanc (G. Guéroult, Hist. des Plantes, ch. 163 ds Delb. Notes); 1600 coquerelle prob. « alkékenge » (O. de Serres, Théâtre d'Agriculture, VIII, 5 ds Hug.); 1611 coquerelle « alkékenge » (Cotgr.); 2. av. 1706 hist. « femme chargée de certains soins auprès des chanoinesses de Remiremont » (Amelot de la Houssaye ds Trév. Suppl. 1752). II. 1690 coquerelle hérald. (Fur.). I sans doute dér. de coq1* (suff. -erelle, forme élargie de -elle* et -eret, forme élargie de -et*) à cause de la couleur de crête de coq de ce fruit, comme l'indiquent les autres appellations de l'alkékenge l'a. pic. cokelet et le m. fr. coquelet (FEW t. 2, 2, p. 859 b); l'appellation des femmes soignant les chanoinesses (2) ayant été donnée p. réf. à la couleur jaune de leur robe, comparable à la couleur de la fleur de l'alkékenge, qui les distinguait des chanoinesses portant robe blanche (renseignements fournis par la Bibliothèque Municipale et M. J. Bammert, de Remiremont d'apr. le témoignage de l'abbé P.G.L. Didelot − 1757-1825). II dér. de coque* « enveloppe de noix ou de noisette, noix » (FEW t. 2, 1, p. 824 a). Fréq. abs. littér. : Coquerelle : 3. Coqueret1: 2.