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CONTRE-GARDE, subst. fém.
fortification ,,Pièce de fortification servant d'enveloppe à un bastion, à une demi-lune ou à quelque autre ouvrage`` (Ac. 1835, 1878). Attaquer une contre-garde, emporter une contre-garde.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀ əgaʀd]. Ds Ac. 1694 et 1718 en un seul mot; ds Ac. 1740-1878 avec un trait d'union. N'est pas attesté ds Ac. 1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1419-22 contregarde « sauvegarde » (G. Chastellain, Chronique ds Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. I, p. 44) − 1677 (G. Miege, A new dictionary french and english d'apr. FEW t. 17, p. 522 b); 2. 1676 « ouvrage de fortification destiné à protéger un bastion » (Félibien Dict.); 3. 1823 contre-garde « masses de pierres posées autour d'une pile de pont » (Boiste). Déverbal de contregarder (attesté dep. ca 1180, Marie de France, Fables : soi contreguarder « prendre garde »; début xives. « garder, protéger » chez G. Guiart), composé de contre-* et de garder*. Bbg. Archit. 1972, p. 171.