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CONTESTATAIRE, adj. et subst.
I.− Emploi adj. [En parlant de pers.] Qui se livre systématiquement à un examen critique des institutions, de l'idéologie et refuse de s'intégrer dans les cadres sociaux existants. Étudiant, groupe, prêtre contestataire.
P. méton. Film, grève, inscription, slogan, théâtre contestataire.
II.− Emploi subst. Un, une contestataire. Emportés par l'enthousiasme les contestataires ont (...) oublié (...) la nécessité d'un exécutif dans une institution autonome (Le Monde,17 sept. 1968ds Gilb. 1971).Les intellectuels, ces contestataires par fonction ou par habitude (L'Express,17 mai 1971, ds Gilb. 1971) :
Cher David. Il parlait trop, n'admirait pas assez : un contestataire. Il avait fait Mai 68, mais s'était retiré à temps de la rue Gay-Lussac. C. Courchay, La Vie finira bien par commencer, Paris, Gallimard, 1972, p. 223.
Rem. Attesté ds Rob. Suppl. 1970, Quillet Suppl. 1971, Lar. Lang. fr.
Prononc. : [kɔ ̃tεstatε:ʀ]. Étymol. et Hist. A. Adj. 1968 (Le Monde, 15 juin ds Gilb. 1971). B. Subst. 1968 (Le Nouvel observateur, 26 juin, ibid.). Dér. du rad. de contestation*; suff. -aire*. Bbg. Dubois (E.). Petit lex. des expr. abusives et des impropriétés. Déf. Lang. fr. 1972, no65, p. 13. − Georgin (R.). Je conteste! Déf. Lang. fr. 1969, no50, p. 9. − Mots dans le vent. Vie Lang. 1969, p. 693. − Vom homme universel zum contestataire... Frankfurt, 1973, passim.