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COMMINATION, subst. fém.
A.− RHÉT. Figure consistant à intimider l'auditeur par l'annonce de malheurs futurs afin de le contraindre à changer d'attitude morale.
B.− RELIG. CATH. Menaces de châtiment à l'adresse du pécheur non repenti :
1. Le théologien subtil distinguait entre les prophéties de prédestination qui se réalisent toujours et celles de commination qui, étant conditionnelles, peuvent ne pas se réaliser... A. France, Vie de Jeanne d'Arc,1908, p. 548.
C.− LITURG. ANC. Lecture publique de textes exprimant la colère céleste :
2. À la cérémonie de la commination, ou de la dénonciation de la colère céleste au commencement du carême, on prononçoit ces malédictions du Deutéronome : « Maudit celui qui a méprisé son père et sa mère. Maudit celui qui égare l'aveugle en chemin, etc. » Chateaubriand, Génie du Christianisme,t. 2, 1803, p. 293.
Prononc. : [kɔminasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. Mil. xiies. comminacion divine (Vie de St Evroul, 3280 ds Rom. Forsch., t. 32, p. 860) − 1611, Cotgr.; repris dep. Trév. 1704 mais noté comme inusité ds Trév. 1771; qualifié de ,,terme de rhétorique`` ds Ac. Compl. 1842. Empr. au lat. class. comminatio « action menaçante, menace ». Fréq. abs. littér. : 1.