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COMMA, subst. masc.
A.− Vx. Pause, repos dans une phrase. Quelques mots simples, déclamés en cadences (...), et entrecoupés de longs commas (...) ouvertures de silence (G. d'Esparbès, Le Briseur de fers,1908, p. 215).
Rem. Voyenne 1967 indique que comma, terme angl., désigne la virgule dans les relations télégraphiques internationales.
B.− MUS. Intervalle musical inférieur au demi-ton, à la limite de la perception par l'ouïe, séparant deux notes enharmoniques telles que do dièse et bémol. Les musiciens disent que le comma est la neuvième partie du ton (A. Lavignac, La Musique et les musiciens,1895, p. 61).Le comma, qui différencie la note bémolisée de sa synonyme diézée (...) est affaire de déplacement léger du doigt (J. Lallement, La Dynamique des instruments à archet,1925, p. 41).
[P. réf. au comma musical en tant que quantité négligeable] :
... le bleu du ciel pour lui, [le converti] n'a pas vieilli, ne s'est pas dégradé d'un comma, A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 429.
Prononc. et Orth. : [kɔma]. Ds Ac. 1762-1932. Homon. coma. Étymol. et Hist. 1. 1550 coma « signe de ponctuation » (Meigret, Gramm. franç., 193 ds Hug.); 2. 1552 comma terme de mus. (Pontus de Tyard, Solitaire second. ds les Discours philosophiques, 59b, édit. de 1587, ibid.). Empr. au lat. comma, -atis (gr. κ ο ́ μ μ α « membre de phrase ») « membre de phrase, période » en lat. class.; signe de ponctuation » et terme de mus. en b. latin. Fréq. abs. littér. : 1.