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COMA, subst. masc.
PATHOL. Prostration avec perte de la motricité volontaire, de la conscience, de la sensibilité, et maintien partiel des fonctions vitales. Coma dépassé, profond, prolongé; (être) dans le coma. Des troubles nerveux : torpeur ou coma, délire (Sacquépée dsNouv. Traité Méd., fasc. 1, 1926, p. 124):
1. Mon corps se souvient des chutes subies, des fractures du crâne, des comas visqueux comme du sirop, des nuits d'hôpital. Saint-Exupéry, Pilote de guerre,1942, p. 285.
SYNT. Coma basedowien, diabétique, hépatique, urémique; rester, tomber dans le coma; sortir du coma. On assiste à ce que Jenner a décrit sous le nom de coma vigil (Nicolle et Conseil ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 517).
P. compar. Alors une terreur sourde, une sorte de coma conscient m'envahit (A. Arnoux, Visite à Mathusalem,1961, p. 191).
P. métaph.
[En parlant d'animés hum.] :
2. − Toute l'Espagne dort en ce moment, pensa-t-il [don Luis], et son vrai roi c'est Morphée (...). L'Espagne cuve le vin héroïque de jadis, sortira-t-elle jamais de son coma? Morand, Le Flagellant de Séville,1951, p. 295.
[En parlant d'inanimés] Immobilité. Le moteur tapant par crises brèves qui s'achevaient en coma (A. Arnoux, La Nuit de Saint-Avertin,1942, p. 89).
P. anal. :
3. ... le coma de l'ivresse, l'insensibilité absolue, la pipe tombée sur les vêtements qui prenaient feu, la chair saturée de boisson qui brûlait et se crevassait... Zola, Le Docteur Pascal,1893, p. 206.
Arg. Coma (Être dans le). ,,Être complètement ivre`` (G. Sandry, M. Carrère, Dict. de l'arg. mod., 1953, p. 52).
Rem. On rencontre ds la docum. lexicogr. a) Comathérapie, subst. fém. ,,Création intentionnelle d'un état de coma dans un but thérapeutique`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Cf. P. Chauchard, Hypnose et suggestion, Paris, P.U.F., 1970, p. 63. b) Comatogène, adj. Qui provoque le coma (Garnier-Del. 1972).
Prononc. et Orth. : [kɔma]. Enq. : /koma/. Ds Ac. 1762-1932. Homon. comma. Étymol. et Hist. 1658 (F. Thevenin, Œuvres recueillies par Maistre G. Parthon, p. 95 cité par Arveiller ds Mél. Franck, p. 12). Empr. au gr. κ ω ̃ μ α, -α τ ο ς « sommeil profond », spéc. « état léthargique (contexte médical) », Hippocrate et Galien ds Liddell-Scott. Fréq. abs. littér. : 53.