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COGNAC, subst. masc.
Eau-de-vie réputée, fabriquée avec les vins blancs de la région de Cognac, en Charente (v. aussi fine*). Les cognacs aux étiquettes étoilées (Hamp, Vin de Champagne,1909, p. 212):
1. « Ma fine est la première de France. » Sa fine, c'était son cognac, bien entendu. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Toine, 1885, p. 176.
P. méton. Un cognac. Un verre de cognac :
2. Il ne quittait plus les cafés. Il avait découvert que l'alcool lui donnait la même exaltation que les journées de grand travail, (...). Au deuxième cognac, il retrouvait en lui cette émotion poignante qui le faisait à la fois maître et serviteur du monde. Camus, L'Exil et le royaume,1957, p. 1647.
Prononc. et Orth. : [kɔ ɳak]. Pour la prononc. de c final, cf. Grammont Prononc. 1958, pp. 93-94. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1828-29 Coignac (F. Vidocq, Mémoires de Vidocq, t. 3, p. 201); 1832 cognac (Lav.). Issu p. ell. de eau-de-vie de Cognac (1783 Encyclop. méthod. Mécan. t. 2, p. 186), cette eau-de-vie étant fabriquée à Cognac (Charente); à noter dès 1687 l'angl. Conyack Brandy et Coniac en 1755 (NED). Fréq. abs. littér. : 146. Bbg. Darm. 1877, p. 50. − Darm. Vie 1932, p. 50. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 57.