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COCA, subst.
Arbuste andin, cultivé pour ses feuilles dont on extrait la cocaïne* :
1. La coca n'est pas facile à faire lever [en Amazonie] et les premières phases de sa croissance exigent une grande attention. Les graines sont semées quand les grandes pluies commencent, et avec le temps les jeunes semis se transforment, s'ils ont été convenablement soignés, en arbrisseaux feuillus de 1 m 50 à 2 mètres de hauteur. J.-W. Page, Les Derniers peuples primitifs,1941, p. 167.
P. méton. Substance extraite des feuilles de cet arbuste :
2. − Impossible de vivre sans poison. L'homme est un animal qui ne peut pas ne pas s'empoisonner. Même les sauvages, tu m'entends bien. Les Chinois, c'est l'opium; les Arabes, le haschisch; les autres, en Amérique, le coca, le kola, toutes sortes de saloperies. Nous, les blancs, c'est l'alcool et le tabac. Et voilà, ceux qui ne prennent rien, c'est qu'ils s'enivrent de leur salive, comme disait Vallès, c'est qu'ils se saoulent de leur propre venin, avec leurs idées, avec leurs manies. Pas moyen de faire autrement. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 162.
Prononc. et Orth. : [kɔka]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1568 coca « arbrisseau d'Amérique dont les feuilles contiennent la cocaïne » (Fr. Lopez de Gomara, Hist. Gen. des Indes Occ., etc., trad. en fr. par M. Fumée, fo224 rods Gdf. Compl.); 1598 « feuille de cet arbre, que les Indiens mâchent pour son action stimulante » (J. de Acosta, Hist. nat. et mor. des Indes trad. en fr. par R. Regnault Cauxois, fo172 a/b ds König, p. 71). Empr. à l'esp. coca « id. », attesté dep. ca 1550 (Oviedo y Valdes ds Fried.), lui-même empr. à l'aymara, lang. indigène du Pérou (König, pp. 71-72; Fried.; Cor., s.v. coca I; FEW t. 20, p. 65). Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. Boulan 1934, p. 67. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 33.