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CLÔTURE, subst. fém.
A.−
1. Fait de clore (cf. clore I A). Clôture d'une chambre :
1. Rocambole monta à cheval une heure, fit une partie à son club, dîna en famille et assista à la clôture des caisses de voyage de sa sœur... Ponson du Terrail, Rocambole,t. 5, Les Exploits de Rocambole, 1859, p. 234.
P. méton. Barrière qui clôt, entoure une surface ou un édifice (cf. clore II). Clôture sèche, vive. Derrière le mur de clôture qui préservait mes fruits et mes légumes de la visite des maraudeurs (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Qui sait? 1890, p. 1191).
ARCHIT. Enceinte qui entoure le chœur ou les chapelles d'une église :
2. Le septum ou clôture (...) contribuait (...), par ses ornements, à l'ensemble décoratif [du chœur des églises romanes]. A. Lenoir, Archit. monastique,t. 2, 1856, p. 133, 134.
DR. Violation de clôture.
2. État de celui qui est clos, enfermé (cf. clos, adj. II B). Être en clôture :
3. ... les mortifications (...) étaient incessantes et la clôture absolue. Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 199.
RELIG. Obligation dans laquelle sont les religieuses de ne pas sortir de leur monastère. Clôture active, passive. Faire vœu de clôture. P. méton. Partie d'un couvent interdite aux laïcs. Violation de clôture.
B.− Au fig.
1. Fait de mettre un terme à quelque chose (cf. clore ID). Clôture de la Bourse, d'un compte, d'un inventaire, des opérations; clôture d'un congrès, des débats, du Parlement :
4. ... on les retrouve partout [les philosophes du 18esiècle] dans cette catastrophe bénie et superbe [la Révolution] qui fait la clôture du passé et l'ouverture de l'avenir. Hugo, Actes et paroles,4, 1885, p. 81.
DR. Clôture d'acte, de testament; procès-verbal de clôture.
2. Parfois le terme lui-même. La mort, qui est la clôture de tout (Bernanos, Lettres inédites,Lettres à l'Abbé Lagrange, 1905, p. 1727).
LING. ,,Économie d'une langue dont le nombre limité de règles permet le fonctionnement`` (Media 1971).
Prononc. et Orth. : [kloty:ʀ]. Ds Ac. 1694 et 1718, s.v. closture; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Fér. 1768 propose la graph. cloture sans accent. Étymol. et Hist. 1. Ca 1155 closture « enceinte » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 3749); 1344 spéc. « enceinte d'un monastère » (Hist. du prieuré de Saint-Lô de Rouen, éd. L. de Glanville, t. II, p. 400); 2. 1415 « action de mettre fin » (Arch. du Nord, B 17618, dossier le Sauvage ds IGLF : closture de mon dit IIIecompte). Du b. lat. clausura, d'abord « extrémité » au ives., puis « action de fermer », « instrument pour fermer » au ves., dér. de clausus (part. passé de claudere, v. clore; d'où a. fr. closure, xiies. ds T.-L.) d'apr. les dér. en -ura de verbes à part. passé en -itus. Fréq. abs. littér. : 548. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 647, b) 825; xxes. : a) 1 102, b) 672. Bbg. Archit. 1972, p. 70 − Hamon (Ph.). Analyse du récit. Fr. Mod. 1974, t. 42, p. 137. − Le Bidois (R.). Les Mises en garde de l'Ac. Le Monde. 1968, 13 mars. − Pinchon (J.). Question de vocab. Fr. Monde. 1968, no60, p. 53. − Schmidt (H.). Die Bezeichnungen von Zaun und Hag in den romanischen Sprachen und Mundarten. Diss. Zürich. 1923.