Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CHEVAUCHEUR, EUSE, subst.
A.− LITT. Homme qui chevauche :
1. L'armée du roi... se mit aussitôt à leur poursuite... par la plaine de Beauce... couverte de broussailles... belle pourtant au gré des chevaucheurs anglais et français... A. France, Vie de Jeanne d'Arc,1908, p. 434.
2. ... Toulouse-Lautrec-Monfa était le descendant de l'illustre famille des comtes de Toulouse, le rejeton ultime d'une lignée de guerriers chevaucheurs et grands seigneurs. Huyghe, Dialogue avec le visible,1955, p. 254.
HIST. Courrier du roi :
3. ... un chevaucheur à la fleur de lis, une semaine plus tôt, avait galopé jusqu'à York pour lui apprendre que son dernier frère de France, le roi Charles IV était mourant. Druon, Le Lis et le lion,1960, p. 26.
Iron. [P. remplacement de la pers. ou de la monture] :
4. Aussi se trouvaient-ils enclins à croire que la Pucelle des Armagnacs, la chevaucheuse du dauphin Charles se gouvernait par l'inspiration de plusieurs démons... A. France, Vie de Jeanne d'Arc,1908, p. 180.
5. Ah! ah! faiseur de miracles [Jésus-Christ], chevaucheur de l'âne [entrant à Jérusalem, cf. les Rameaux], toi, le bondieu des enfants et des bonnes femmes, on t'a bien remis à ta place! Claudel, Un Poète regarde la Croix,1938, p. 141.
B.− P. ext. (plus ou moins métaph.).
1. Personne placée sur un objet quelconque. Chevaucheur de manche à balai [Quasimodo]! criait l'autre (Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 268).Tous ces futurs chevaucheurs de bicyclettes (J. Lorrain, Sensations et souvenirs,1895, p. 232).
2. [Emploi comme adj. déterminatif] :
6. Elle [MlleEugénie] a les chevilles trop en relief, des doigts chevaucheurs, des mollets dégorgés, et, aux épaules, des salières telles qu'il faudrait mettre du poivre dedans pour exciter quelque homme. Renard, La Lanterne sourde,1893, p. 89.
Prononc. : [ʃ(ə)voʃ œ:ʀ], fém. [-ø:z]. Seule transcr. mod. ds Lar. Lang. fr. Le mot est transcrit ds Land. 1834 et Littré. Étymol. et Hist. xiiies. chevaucheor « celui qui chevauche » (Loh., ms. Montp., fo155b ds Gdf. Compl.); ca 1260-70 chevauchëeur (Ménestrel Reims, 223 ds T.-L.) − 1671, Pomey; répertorié comme vieux mot de Trév. 1752 à Ac. Compl. 1842; ca 1468 chevaucheur « courrier, cavalier avec mission spéciale » (G. Chastellain, V, 93, 1 ds Leipziger Romanistische Studien, t. 19, 1937, p. 191); répertorié comme ,,vieux mot`` dep. Fur. 1690; employé dans la lang. littér. surtout par les romantiques (1832, Hugo, Notre-Dame de Paris, p. 248). Dér. du rad. de chevaucher*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 313.