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CHAPERONNER, verbe.
A.− Couvrir d'un chaperon* :
1. Les juges opinèrent du bonnet, ils étaient pressés. On voyait leurs têtes chaperonnées se découvrir l'une après l'autre... Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 366.
FAUCONNERIE :
2. [Fernande à Clémence :] Vous devez être fière, me disait-il [le capitaine Jean] d'avoir enchaîné le faucon; il [Jacques] a joliment chassé de petites perdrix comme vous! mais le voilà dompté et chaperonné sur le poing de sa châtelaine... G. Sand, Jacques,1834, p. 55.
B.− Au fig. Accompagner quelqu'un en qualité de chaperon* :
3. Nous sommes toutes éreintées, nous, mais qui reconnaîtrait en mademoiselle la duègne qui nous chaperonna ces trois jours? Colette, Claudine à l'école,1900, p. 238.
P. ext. Guider. Nous t'aimions, Frauken, qui sais toutes les langues, qui peux chaperonner un fiancé flamand et sa fiancée polonaise (Giraudoux, Simon le Pathétique,1926, p. 169).
Prononc. et Orth. : [ʃapʀ ɔne], (je) chaperonne [ʃapʀ ɔn]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. Adj. 1174-76 (Garnier de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 5449 ds T.-L. : la gent chaperunee) rare. B. Verbe 1. 1596 « coiffer d'un chaperon » (Hulsius, Dict. françois-alemand, Francfort); 2. av. 1614 fauconn. (Brantôme, Des Dames, part. II ds Hug.); 3. 1835 (Ac. : Chaperonner une jeune personne, la conduire dans le monde). Dér. de chaperon*; A suff. *; B dés. -er. Fréq. abs. littér. : 13.
DÉR.
Chaperonnage, subst. masc.Action de chaperonner (supra B), et résultat de cette action. Puis Manette était encore flattée de trouver dans cette relation l'espèce de chaperonnage d'une femme mariée (E. et J. de Goncourt, Manette Salomon,1867, p. 276).Attesté ds Lar. Lang. fr. [ʃapʀ ɔna:z]. 1reattest. 1867 id.; de chaperonner, suff. -age*.