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CHAPE(-)CHUTE,(CHAPE CHUTE, CHAPE-CHUTE) subst. fém.
Vx. Bonne aubaine due soit à la négligence, soit au malheur d'autrui :
− Encore quelque chape-chute, dit Sylvie. Goriot montra soudain une physionomie brillante et colorée de bonheur, qui pouvait faire croire à sa régénération. Balzac, Le Père Goriot,1835, p. 231.
Loc. Chercher chape-chute. ,,Chercher occasion de profiter de la négligence ou du malheur de quelqu'un`` (Ac. 1835, s.v. chape).
Rem. La plupart des dict. du xixes., Lar. 20eet Quillet 1965 attestent le verbe intrans. chape(-)chuter, (peu usité ou inus.), avec le sens ,,Faire un léger bruit`` (Littré), ,,Chuchoter, parler à voix basse`` (Nouv. Lar. ill.), ,,par une confusion de ce mot [chape-chute] avec chuchoter, qui lui ressemble par la forme et nullement par le sens`` (Nouv. Lar. ill.).
Prononc. et Orth. : [ʃapʃyt]. Ac. 1694, 1740-1878 : chape-chute; cf. aussi la majorité des dict. (Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Nouv. Lar. ill., DG, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr., Rob. et Quillet 1965). Ac. 1718 : chape-cheute, anc. graph. de chute à cause de laquelle Ac. 1798 propose l'orth. chape-chûte à côté de chape-chute. Ac. 1932 écrit chapechute en un seul mot; cf. aussi Lar. 20e. Le verbe chape(-)chuter est écrit en un seul mot ds Besch. 1845 et Lar. 20e, mais avec un trait d'union ds Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Littré, Guérin 1892 et Quillet 1955. Étymol. et Hist. Ca 1165 chape chaete mot à mot « chape tombée » c.-à-d. « perdue », d'où fig. « bonne aubaine aux dépens d'autrui » (Wace, Rou, éd. H. Andresen, 1240); 1576 chappe cheute (Regnier de La Planche, Hist. de l'Estat de France, I, 17 ds Hug.) qualifié de ,,vieilli`` par Besch. 1845. Composé de chape* et de chaete, cheute, chute, anc. formes fém. du part. passé de l'a. fr. cheoir (v. choir et chute).