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CHANCELLEMENT, subst. masc.
A.− Rare [En parlant d'une pers.] Action de chanceler.
1. Action de chanceler physiquement. Le chancellement d'un homme ivre (Littré) :
1. Le choc fut terrible (...) et après un chancellement qui ne dura pas une seconde, nous roulâmes ensemble [Adrien et lui] dans le Salagou. F. Fabre, Julien Savignac,Paris, Hachette, 1863, p. 208.
2. Action de chanceler moralement. Les derniers chancellements de ton âme (Gide, Saül,1903, III, 7, p. 339).Le chancellement de la conscience (R. Rolland, Beethoven,t. 1, 1928, p. 174).
B.− Rare [En parlant d'une chose] Tremblement, vibration. Le chancellement d'une poutre (Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.) :
2. Souvent, dans ces sables mouvants, brûlants et vibrants de soleil, une sorte de vertige particulier les prenait à sentir sans cesse, sous les pas, le sol mollir; même arrêtés, le chancellement continue et le sol semble encore vous fuir. Gide, Feuilles de route,1896, p. 82.
Prononc. et Orth. : [ʃ ɑ ̃sεlmɑ ̃]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. xives. (Alain de La Bassée, Ludus super Anticlaudianus, B.N. 1634, fo47 vods Gdf. Compl.). Dér. de chanceler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 3.