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CAVEÇON, subst. masc.
MAN. Appareil servant encore parfois au dressage des chevaux et se composant d'une têtière, d'un sous-gorge et d'une bande métallique semi-circulaire enserrant le nez de l'animal sur les narines duquel il agit brutalement. Mettre le caveçon à un cheval (Ac. 1798-1932); cf. J. de La Varende, Le Centaure de Dieu, 1938, p. 179; E. Garcin, Guide vétér., 1944, p. 131).
Au fig. Mortification morale.
Loc. fam. Donner un coup de caveçon à qqn. Rabattre l'orgueil, les prétentions de quelqu'un. Je regrette que la régente n'ait pas donné un coup de caveçon au prince (Mérimée, Lettres à M. Panizzi,t. 2, 1870, p. 105).
Rem. On rencontre ds la docum. caveçonner, verbe trans. Mettre un caveçon. Au fig. Caveçonner (...) sa fougue d'assassinat (J. Richepin, Le Cadet, 1890, p. 159). P. anal. Ride étrange qui caveçonne le haut du nez (J. de La Varende, Cadoudal, 1952, p. 69).
Prononc. et Orth. : [kavsɔ ̃]. Passy 1914 note la possibilité de prononcer : [kafsɔ ̃] (assourdissement de [v] devant [s]). Ds Ac. 1798-1932. Besch. 1845 admet également la forme cavesson. Étymol. et Hist. 1. Av. 1583 cavezzon « bride » (Bellefor[est], Ser. [lire Secrets?], p. 259 ds Gdf. Compl.); 1611 caveçon (Cotgr.); 2. av. 1615 fig. mettre un caveçon à (Pasquier, Lettres ds Guérin). Empr. à l'ital. cavezzone attesté dep. le xvies. (Soderini ds Batt.), dér. avec suff. augm. -one, de cavezza « bride », issu d'un lat. vulg. *capitia « ce qu'on met autour de la tête », cf. capitium, s.v. chevet. Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Hope 1971, p. 180. − Kohlm. 1901, p. 38. − Sar. 1920, p. 32. − Wind 1928, p. 164.