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CAVER1, verbe trans.
A.− Emploi trans.
1. Faire un creux, en surface ou en profondeur. Synon. creuser, miner.
[Le compl. désigne un élément naturel, dans les phénomènes de l'érosion] Creuser, creuser en dessous. Un rocher qui aurait été cavé pour tirer la pierre du dedans (Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 126).
P. ext. Creuser quelque chose, faire un trou dans quelque chose. Allongé sur la croupe, aplati de la sorte, il paraissait aussi droit qu'un i. Sa bosse avait cavé le sable (L. Cladel, Ompdrailles,1879, p. 243).
2. [Le compl. désigne une partie du corps, p. ex. des joues, des yeux, etc.] Rendre cave, creux, enfoncé (par l'amaigrissement, la fatigue) :
La tête bandée, elle ressemblait à une sœur. Aussi blanche que ses bandages, les traits cavés, les tempes mouillées. N'était-elle pas quasi morte? Pourrat, Gaspard des Montagnes,La Tour du Levant, 1931, p. 284.
B.− Emploi pronom. passif [Le suj. est un inanimé concr. (une partie du corps, yeux, joues, traits)] Devenir cave, creux. Synon. se creuser.Ses yeux s'étaient encore cavés avec le temps, et cela leur faisait un cerne perpétuel (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 47).
Prononc. et Orth. : [kave], (je) cave [ka:v]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Av. 1150 part. passé « creusé » (Pélerinage Charlemagne, éd. P. Aebischer, 440); 1669 se caver « se creuser (en parlant des yeux) » (La Fontaine, Psyché, éd. H. Regnier, t. 8, p. 219). Il est difficile de préciser si caver est empr. au lat. cavare « creuser » ou représente la forme norm. passée d'abord en agn. (Pélerinage Charlemagne, supra; Marie de France) puis dans la lang. littér. non dial.; v. aussi chaver et chever. Fréq. abs. littér. : 17.