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CAUSERIE, subst. fém.
A.− Fam., vieilli
1. Action de causer. C'est une causerie perpétuelle (Ac.1798-1932).Elle [Clorinde] avait une causerie à sauts brusques, coupée d'exclamations (Zola, Son Excellence E. Rougon,1876, p. 73).
2. Action de causer, de bavarder de manière indiscrète ou malveillante :
1. ... elle s'est prise d'amour pour un organiste de la localité, et d'une manière si visible que c'était le sujet de causerie de tout Saint-Lô... E. et J. de Goncourt, Journal,1894, p. 600.
B.− P. méton.
1. Vieilli. Conversation familière, généralement longue, aimable bavardage entre plusieurs personnes. Toute la journée s'est passée en causeries vaines, sans ennui ni langueur (Maine de Biran, Journal,1817, p. 77).Quand reprendrons-nous nos interminables causeries au coin du feu (Flaubert, Correspondance,1849, p. 118):
2. C'était l'heure des effusions, des confidences. La lampe éclairait doucement sous l'abat-jour, limitant son cercle de flamme à l'intimité de la causerie... A. Daudet, Les Femmes d'artistes,1874, p. 7.
2. Usuel. Exposé oral sur un ton de familiarité et de simplicité devant un auditoire de dimension plutôt réduite. Causerie radiophonique, télévisée; causerie de vulgarisation :
3. Ce soir, pour la troisième fois, il [Valéry Giscard d'Estaing] s'adresse aux Français par une causerie « au coin du feu ». Il ne s'agira pas d'un entretien avec un journaliste, mais d'une allocution télévisée. Le Figaro, 25 févr. 1975, p. 1.
Vieilli. Étude ou article de journal, écrit sur un ton libre et familier tenant de la conversation. Les « Causeries du lundi » de Sainte-Beuve.
Prononc. et Orth. : [kozʀi]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1545 bavardage (Le Maçon, trad. de Boccace, Décameron, Conclusion ds Hug.), plutôt péj. au xvies. (Hug.), noté comme fam. ds Ac. 1762. Dér. de causer2*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 1 110. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 181, b) 3 175; xxes. : a) 1 964, b) 829. Bbg. Goug. Mots t. 2 1966, p. 63.