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CARRELAGE, subst. masc.
A.− [Correspond à carreler A] Rare. Dessin à carreaux; quadrillage. Le plus extraordinaire carrelage de rides qu'on ait pu porter sur une peau jaune (Giono, Un Roi sans divertissement,1947, p. 99).
B.− [Correspond à carreler B]
1. Action de carreler un sol, une paroi.
2. P. méton. Revêtement de carreaux dont est couvert un sol. Carrelage de briques rouges, de céramique.
Rem. On rencontre ds la docum. le synon. rare carrellement, subst. masc. Ses souliers à clous grincèrent sur le carrellement du couloir (E. Estaunié, La Vie secrète, 1908, p. 234).
Prononc. et Orth. : [kaʀla:ʒ] ou [kɑ ʀ-]. [a] ant. ds Passy 1914 et Lar. Lang. fr.; cf. aussi ds Land. 1834, Nod. 1844, Fél. 1851 et Littré. [ɑ] post. ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787 et DG. [a] ou [ɑ] ds Pt Rob. et Warn. 1968. Fér. Crit. t. 1 1787 recommande de prononcer r forte. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1611 quarrellage « pavage ou revêtement fait de carreaux » (Cotgr.); 1690 (Fur. : Carrelage. Action d'appliquer des carreaux). Dér. de carreler* étymol. 1; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 101.