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CAPOTER1, verbe intrans.
[En parlant d'un véhicule ou d'une embarcation] Se retourner sens dessus dessous (cf. capote2); chavirer (cf. capot2) de manière que le capot soit en dessous :
1. L'avion venait de sauter par-dessus, comme un cheval. Il commençait à tourner autour du champ. En bas, pas un morceau de glace ne sonnait dans un verre; tous guettaient des cris. − Le capotage, reprit Scali. Sûrement il n'a plus de pneus... Il agitait ses bras courts, comme s'il eût voulu aider l'avion. Celui-ci toucha terre, s'infléchit, accrocha l'extrémité d'un plan et cela sans capoter. Malraux, L'Espoir,1937, p. 478.
P. métaph. :
2. ... son intervention [du député Gardas] avait fait capoter l'actuelle équipe au pouvoir. P. Vialar, La Chasse aux hommes,La Bête de chasse, 1952, p. 181.
Prononc. et Orth. : [kapɔte], (je) capote [kapɔt]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1792 mar. « chavirer. » (Ch. Romme, Dict. de la mar. françoise cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 308); 2. a) 1907 automob. (Nouv. Lar. ill. Suppl.); b) 1931 aviat. (Gide, Journal, p. 1041). Dér. de capot ds l'expr. faire capot (capot2*); dés. -er. Fréq. abs. littér. : 11.
DÉR.
Capotage, subst. masc.Accident par lequel un véhicule culbute et se retourne sens dessus dessous pour se retrouver sur la capote. Les deux cent vingt kilomètres de route sont d'une affreuse monotonie; n'étaient deux accidents rencontrés, l'un ayant causé quatre morts, l'avant-veille; l'autre, venant de se produire : simple capotage; nous assistons à l'extraction de deux dames pas trop endommagées, mais pantelantes, de dessous l'auto retournée (Gide, Carnets d'Égypte,1939, p. 1049). [kapɔta:ʒ] 1resattest. 1907 automob. (Nouv. Lar. ill. Suppl.), 1928 aviat. (Lar. 20e); de capoter1, suff. -age*.
BBG. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 336.