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CANÉPHORE, subst. fém.
ANTIQ. GRÉCO-ROMAINE. Jeune fille, le plus souvent, de famille noble, qui, au cours des cérémonies religieuses, portait les offrandes et objets sacrés du sacrifice dans une corbeille d'osier posée sur la tête. De jeunes canéphores reportoient aux jardins de Vénus les corbeilles sacrées (Chateaubriand, Les Martyrs,t. 2, 1810, p. 222).
Rem. Rarement au masc. pour désigner un jeune homme (cf. Sainte-Beuve, Portraits contemp., t. 1, 1846-69, p. 49).
P. anal.
1. SCULPT., ARCHIT. ANTIQUES. Représentation d'une jeune fille portant une corbeille sur sa tête, souvent utilisée comme motif décoratif de bas-reliefs ou de colonnes de temple. Quasi-synon. caryatide, cistophore.L'apparence de ces canéphores antiques qui dessinent leur pur profil sur les bas-reliefs en marbre jauni par le temps (Du Camp, Le Nil, 1854, p. 43); geste de Canéphore (A. Daudet, Numa Roumestan,1881, p. 36).
2. Jeune fille ou jeune femme portant une corbeille (sur la tête, ou non). Les canéphores qui gravissent les berges et les mariniers deviennent de noires silhouettes (Barrès, Mes cahiers,t. 6, 1907-08, p. 190).
Prononc. et Orth. : [kanefɔ:ʀ]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1570 hist. gr. (La Cité de Dieu, trad. G. Hervet, 1, 205b, A, édit. 1578 cité par Vaganay ds Rom. Forsch., t. 32, p. 24 : les Canéphores ou porte-corbeilles); 1607 (Montlyard, Mythologie, Liv. X, cité par Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 291 : feste des canéphores); 2. 1835 iconogr. (Ac.). Empr. au gr. α ι ̔) κ α ν η φ ο ́ ρ ο ι (Aristophane, Les Acharniens, 242 au sing. ds Liddell-Scott) composé de κ α ́ ν ε ο ν « corbeille » et φ ο ́ ρ ο ς « qui porte ». Fréq. abs. littér. : 9.