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CALOMNIATEUR, TRICE, subst.
Celui, celle qui calomnie. Un calomniateur effronté; un bas calomniateur; confondre ses calomniateurs :
Ah! la calomnie ne se détruit jamais, sa souillure est éternelle; mais les calomniateurs périront, et je vengerai l'ange de tous ceux qui l'outragent. Mmede Duras, Édouard,1825, p. 202.
Emploi adj. En notre siècle la perversité des mœurs le disputait à l'absurdité calomniatrice des cancans (Proust, La Fugitive,1922, p. 662).
Prononc. et Orth. : [kalɔmnjatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Pour le son de passage entre [m] et [n], pour le groupe [mn] cf. calomnie. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. Subst. 1226-50 « celui qui calomnie » (Bible, B.N. 899, fo230ads Gdf. Compl.); 1542 « trompeur » (Corrozet, Fables d'Esope, 51 ds Hug.); d'où 1546 le calumniateur « le Diable » (Rabelais, Tiers livre, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 208). B. Adj. 1548 « qui trompe, séduit » (Id., Quart Livre, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 250); 1773, 6 avr. « qui calomnie » (Volt., Lett. Laus de Boissi ds Littré). Empr. au lat. calumniator subst., au sens de « chicaneur, celui qui fait un emploi abusif de la loi » puis « faux accusateur (en justice) »; cont. gén. en lat. chrét. (Lactance, Ira, 10, 47, ds TLL s.v., 190, 19); le sens de « trompeur » en partic. s'appliquant au diable (Hilaire, In psalm. 118, ibid., 189, 83). Fréq. abs. littér. : 94.