Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CALEUR, EUSE, subst.
A.− Arg., IMPR. Ouvrier fainéant :
Il y avait [dans cet atelier de typos] trois caleurs. On nommait ainsi les fainéants qui se dérangeaient à chaque minute de leur place pour voler une cigarette aux copains ou faire de l'œil à la petite modiste du cinquième. G. d'Esparbès, Printemps,1906, p. 187.
B.− Pop. Personne qui cède, poltron.
Rem. On rencontre ds la docum. a) Caleux, subst. masc., dial. Paresseux, fainéant (Flaubert, Correspondance, 1857, p. 189). b) Caleuser, verbe intrans., dial. Fainéanter (Flaubert, Correspondance, 1834, p. 13).
Prononc. Seule transcr. ds Land. 1834 : ka-leur. Étymol. et Hist. 1. 1785 arg. des typographes caleur « paresseux, flâneur » (Esn.); 1793 (Momoro, Traité élémentaire de l'imprimerie, vocaleur ds Sain. Lang. par., p. 175, note 1); 1874 « ouvrier qui n'a pas de travail » (E. Boutmy, Les Typographes parisiens, p. 36); 2. 1813 arg. des typographes « poltron » (J.-F. Rolland, Dict. du mauvais langage, p. 30); 1845 plus gén. « personne qui par lâcheté cède » (Besch.). 1 prob. issu, par substitution de suff. (-eur2*) du norm. caleux « paresseux » 1625-53 (D. Ferrand, La Muse normande, éd. A. Héron, Rouen, 1891, t. 1, p. 143); v. aussi Moisy. Caleux est dér. de caler1* étymol. 1 b; 2 dér. de caler1* étymol. 1 a; suff. -eur2*.