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CALADE, subst. fém.
A.− MAN. Terrain en pente sur lequel on exerce les chevaux à descendre au galop.
B.− Rue pavée :
C'est, au long de la calade qui descend à la fontaine, un double cortège de femmes qui s'en viennent avec leurs urnes vides ou remontent, la hanche chargée. T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 86.
Rem. Ce sens est attesté uniquement chez Cendrars et T'Serstevens qui localisent leurs ex. dans le bassin méditerranéen. Chartreuse de San-Martino où s'amorçaient les premières marches des escaliers de la calade descendant vers la maison (cf. Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 132).
Prononc. et Orth. : [kalad]. Ds Ac. 1762-1932. Besch. 1845, Lar. 19e-20eet Quillet 1965, à côté de calade, enregistrent la forme chalade dont l'initiale [ʃ] imite les formes du nord en oppos. à l'initiale en [k] des formes du provençal. Étymol. et Hist. I. 1. 1564 calade « cale, partie d'un quai ou d'un chantier qui descend en pente douce vers le bassin d'un port » (Du Pinet ds Delb., Rec. d'apr. DG); 2. 1611 calate « terrain en pente » (Cotgr.); 3. 1690 man. calade (Fur.). II. 1933, supra. I empr. à l'ital. calata, part. passé fém. substantivé de calare « descendre », v. caler, terme mar. (DEI; Wind, p. 134) attesté ds Batt., au sens de « déclivité, pente » dep. le xvies. (M. Franzesi); le terme de man. est attesté en 1681 ds Oudin Ital.-Fr., le terme de mar. ne semble pas attesté av. le xixes. (Boccardo ds Batt.). II prob. empr. au prov. calata (1229 lat. médiév. callata « voie pavée » Avignon ds Du Cange); dér. du lat. callis « sentier » (FEW t. 2, p. 99a); cf. prov. calado « rue pavée, espace pavé; trace frayée dans la neige ou la boue » ds Mistral. Fréq. abs. littér. : 25. Bbg. Kohlm. 1901, p. 35. − Sar. 1920, p. 32.