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CAJOLERIE, subst. fém.
Action de cajoler.
A.− Paroles, manières douces et caressantes à l'égard d'une personne aimée. Cajolerie d'enfant (Zola, La Fortune des Rougon,1871, p. 136).Affectueuses cajoleries (Balzac, Lettres à l'Étrangère,t. 2, 1850, p. 256):
1. Elle se rappelait alors les chaudes couvertures au milieu desquelles elle l'enveloppait. Que de soins, quelle enfance tiède, que de cajoleries et d'effusions tendres, tout cela pour le voir un jour se noyer misérablement! Zola, Thérèse Raquin,1867, p. 75.
B.− [Avec une idée d'intérêt]
1. Propos ou manières flatteuses que l'on emploie généralement pour gagner les bonnes grâces de quelqu'un ou obtenir de lui un service, une faveur. Basses cajoleries (Marat, Les Pamphlets,Infernal projet des ennemis de la Révolution, 1790, p. 198).Cajoleries hypocrites (G. Sand, Metella,1834, p. 182).Vos louanges ne sont que pure cajolerie (Besch.1845) :
2. Dépendre du caprice de quelqu'un m'a toujours paru une servitude insupportable; et j'aime cent fois mieux renoncer aux choses que de me soumettre aux démarches incertaines et prolongées qu'elles pourraient bien coûter. Supplier ou flatter, la cajolerie ou la ruse me répugnent également. Amiel, Journal intime,1866, p. 406.
2. Spéc., vocab. amoureux. Propos, attitude galante dont on se sert pour séduire une femme :
3. ... elle m'aime maintenant ... de toute son âme ... comme elle peut aimer ... Elle s'est rendue à mes soins, à mes cajoleries, à mes importunités. Mérimée, Mosaïque,1833, p. 161.
Prononc. et Orth. : [kaʒ ɔlʀi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1609-19 (St François de Sales, Vie devote, IV, 1 ds Hug.). Dér. du rad. de cajoler*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 72.