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CÉNOBIE, subst. fém.
RELIG., rare. Résidence de cénobites :
L'abbaye est située dans le fond d'une vallée, suivant les prescriptions de saint Bernard, car vous savez que si saint Benoît aimait les collines, saint Bernard recherchait les plaines basses et humides pour y fonder ses cénobies. Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 251.
Rem. 1. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e-20eet Guérin 1892. 2. La docum. atteste l'adj. cénobial, ale. Qui appartient à une cénobie, à des cénobites. Empr. au lat. chrét. cœnobialis « relatif au monastère ou à la vie monastique ». Chapelain de l'oratoire de cet ermite [Aaron], après la mort du saint, il [saint Malo] éleva une église cénobiale, in praedio Machutis (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 1, 1848, p. 41).
Prononc. Seule transcr. ds Land. 1834 : cé-no-bî. Étymol. et Hist. 1801 (S. Mercier, Néologie, t. 1, p. 105). Empr. au lat. chrét. coenobia, plur. neutre (devenu fém. sing.) de coenobium « communauté, monastère où l'on vit en communauté », ce dernier étant empr. au gr. κ ο ι ν ο ́ β ι ο ν « vie en communauté » d'où « monastère » (Justinien, Nov. 123 36 ds Liddell-Scott) de κ ο ι ν ο ́ ς « commun » et β ι ́ ο ς « vie ». Fréq. abs. littér. : 3.