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CÈPE, subst. masc.
Synon. plus répandu de bolet* comestible :
Mais le roi de l'espèce est à mon goût le « bolet », le cèpe vert ou bronzé. La « chasse » aux cèpes est un plaisir général ici. Nos paysans d'Armagnac prétendent que les cèpes « se lèvent » au chant de certains oiseaux. (...) On revient triomphalement, tenant à deux les paniers pleins, portant autour de soi des cordes gonflées de cèpes. Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 165, 167.
SYNT. Cèpes frais bordelaise (Mallarmé, La Dernière mode, 1874, p. 753). Un plat de cèpes à l'ail (A. Daudet, Tartarin sur les Alpes, 1885, p. 224). Les jeunes cèpes à la queue galbée (S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, p. 79).
P. compar. Le Père Lormel, dit Mico, était petit et chauve comme un cèpe (H. Bazin, Le Bureau des mariages,1951, p. 173).
Prononc. et Orth. : [sεp]. Ds Ac. 1835-1932. Var. ceps ds Besch. 1845, Littré, Rob., Pt Rob. ,,Cep, qui n'a qu'un p devant l'e final, est noté plus long et plus ouvert que steppe ou cep : nous retrouverons ailleurs cette différence entre la consonne simple et la consonne double`` (Mart. Comment prononce 1913, p. 57). Étymol. et Hist. 1798 « bolet » (Nemnich, III d'apr. Behrens ds Z. fr. Spr. Lit., 23 [2epartie], p. 20). Empr. au gascon cep « id. » (Lespy-Raym.; Palay) issu du lat. cippus v. cep. Fréq. abs. littér. : 39. Bbg. Cassagnau (M.). Gastr. et cuis. Vie Lang. 1970, pp. 646-647. − Sain. Sources t. 3 1972 [1930], p. 166.