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BÉTYLE, subst. masc.
MYTH. Pierre sacrée de forme ovale ou ellipsoïdale considérée, par les Anciens qui lui vouaient un culte, comme la demeure d'un dieu et quelquefois comme le dieu lui-même. Le culte des bétyles survit jusqu'à la fin du paganisme dans la région gréco-romaine (J. Déchelette, Manuel d'archéol. préhist. celt. et gallo-romaine, t. 1, 1914, p. 439):
Un tel livre, je n'en imagine pas de plus beau, si l'auteur ne s'attarde pas en détails sensuels, et s'il va, au centre de toutes ces extravagances, jusqu'à l'esprit qui animait ces adorateurs du bétyle, jusqu'à la vérité ineffable qui reposait dans la pierre noire, messagère du ciel... Barrès, Une Enquête aux pays du Levant,t. 2, 1923, p. 9.
Prononc. [betil]. Étymol. et Hist. 1586 hist. anc. « pierre sacrée adorée par les Anciens » (Le Loyer, Hist. des Spectres, VII, 2 dans Hug. : Les façons de deviner sont presque infinies ... par la pierre Eumetre ... par un anneau, par les Betyles qui estoient comme Demons familiers Que les Payens de la Syrie se servans de Magie lioient en petites boules rondes et grosses comme le poin). Empr. au lat. baetulus (Pline, Nat., 37, 135 dans TLL s.v., 1679, 67), cf. le gr. β α ι ́ τ υ λ ο ς (Damascius dans Bailly), terme relig. méditerranéen (v. Chantraine).