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BRIQUETERIE1, subst. fém.
A.− Usine, établissement où l'on fait des briques (cf. Bernanos, La Joie, 1929, p. 540).
B.− Rare. Ouvrage, assemblage de briques ou, p. ext., de tuiles :
[Renée à Louise] ... quatre murailles de cailloux revêtues d'un ciment jaunâtre, couvertes de tuiles creuses d'un beau rouge. Les toits plient sous le poids de cette briqueterie. Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées,1842, p. 178.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [bʀikt(ə)ʀi] ou [bʀikεtʀi]. Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930 et Pt Lar. 1968 transcrivent : [bʀiktʀi]. Cf. aussi Fél. 1851 et DG (pour la prose); Pt Rob. donne la possibilité de prononcer [bʀiktə ʀi], Warn. 1968 de prononcer [bʀikətə ʀi] avec 2 [ə] muets. Pour cette transcr. avec 2 [ə] cf. aussi Fér. 1768, Gattel 1841, Nod. 1844 et Littré. Pt Rob. et Warn. 1968 admettent également [bʀikεtʀi]. Cf. aussi Fér. Crit. t. 1 1787 (qui écrit briquèterie avec è accent grave), Land. 1834 et DG (pour la poésie). Noter que Littré distingue [bʀikətə ʀi], lieu où l'on fait de la brique, et [bʀikεtʀi], lieu où l'on fabrique des allumettes chimiques. 2. Forme graph.Littré : ,,Pourquoi l'Académie n'écrit-elle pas briquetterie comme elle écrit tabletterie, ou tableterie comme briqueterie.`` On trouve briquetterie dans Lar. 19eSuppl. 1890; à ce sujet cf. bonneterie.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1407 « lieu où l'on fabrique des briques » (Arch. hosp. de Bethume, 61 [Loriquet] dans Quem.). Dér. de brique* étymol. 2a; suff. -erie* avec intercalation de la consonne -t-.