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BRAG(U)ARD, ARDE,(BRAGARD, BRAGUARD) adj. et subst.
Vx, rare. (Personne) gaie, qui aime les plaisirs (cf. brague) :
1. Donc motus sur tes débordements et tes succès de basse-cour, mon gentil et vif braguard. J. de La Varende, Six lettres à un jeune prince,1955, p. 83.
Rem. 1. Attesté dans Ac. Compl. 1842 et Lar. 19e. 2. Selon Rheims le mot signifie aussi ,,fanfaron, vantard`` (cf. étymol.).
[En parlant d'une chose] :
2. On reconnaît précisément, aux défenses de l'abbé de Cîteaux, ces mêmes manches larges et bragardes, ces manches larges comme la bouche d'une bombarde, contre lesquelles tonnait alors en chaire le burlesque prédicateur Menot : la mode furieuse de 1504 nous est de tout point prouvée et constatée. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 1, 1840, p. 53.
Orth. − Écrit bragard dans les dict. qui enregistrent le mot (cf. Ac. Compl. 1842 et Lar. 19e). Pour cette graph. cf. aussi ex. 2 et Sainte-Beuve, Tabl. hist. et crit. de la poésie fr. et du théâtre fr. au XVIes., 1828, p. 238. On rencontre également la graph. braguard (cf. ex. 1).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1495 (Folie des Gorriers d'apr. H. Lewicka dans Kwart. neofilol., t. 1, 1954, p. 75); 1507 « fier, orgueilleux » braghar (Lemaire de Belges, Les Chansons de Namur, n, 296 dans Hug.); 1560 « vif, habile » bragard (E. Pasquier, Recherches, II, 16, ibid.) − 1690 (Fur. : ,,vieux mot & hors d'usage``), repris au xixes., supra. Dér. avec suff. -ard* du m. fr. braguer « faire le fier » (1547, Melin de Sainct-Gelays, A une mal-contente, I, 198 dans Hug.), lui-même dér. de brague*; cf. faire bragues (milieu xves. éd. 1480 Sermon des Maux de Mariage dans Anc. Poés. fr., Paris, 1855, II, 6, 7) et wallon braguer « orner, parer; faire de la toilette », Haust.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.