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BOUQUER, verbe intrans.
A.− Vx, inus. [En parlant d'un singe ou d'un enfant] ,,Baiser par force`` (Ac. 1835-1878).
Au fig. Faire bouquer qqn. Le forcer à faire ce qui lui déplaît :
1. Hier, par exemple, son humeur était bien réelle, et j'ai eu le plaisir de faire bouquer par ma faveur un jeune homme aussi noble et aussi riche que je suis gueux et plébéien. Stendhal, Le Rouge et le Noir,1830, p. 320.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. du xixeet du xxesiècle.
B.− Spécialement
1. VÉN. Faire bouquer le renard, le blaireau, etc. Les forcer, les faire sortir de leur terrier.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xxes. ainsi que dans Rob. et Quillet 1965.
2. MAR., emploi abs. ,,Renoncer, refuser, craindre, ne pas oser entreprendre`` (Will. 1831; aussi dans Lar. 19e, Lar. 20e).
P. anal. :
2. − Voici, me dis-je, un phénomène auquel personne ne pense, et qui ferait bouquer deux savants. Balzac, Théorie de la démarche,1833, p. 619.
Prononc. − Dernière transcr. dans DG : bou-ké.
Étymol. ET HIST. − 1. 1552 « donner un baiser par contrainte » (Rabelais, Quart Livre, éd. Marty-Laveaux, chap. 53), qualifié de ,,vieilli`` dans DG; d'où fig. 2. av. 1592 faire bouquer qqn « obliger qqn à subir une humiliation, une contrainte » (Montaigne, II, 27 [III, 103] dans Hug.); 3. vénerie (Littré). Prob. empr. au prov. mod. bouca « tourner ou appuyer la bouche contre » bien que celui-ci ne semble pas attesté avant Mistral.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 6.
BBG. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 70.